La pendule dit qu’il est l’heure de fermer, maintenant ;
Je pense que je ferai mieux de m’en aller, maintenant ;
J’aimerais vraiment rester ici toute la nuit.
Les voitures passent en rampant toutes farcies d’yeux,
Les lampadaires répandent leur lumière creuse ;
On a le cerveau comme meurtri par une surprise engourdie.
Il reste un endroit où aller,
Encore un endroit où aller.
Laisse-moi dormir toute la nuit dans la cuisine de ton âme,
Me réchauffer l’esprit à ton aimable fourneau.
Laisse-moi dehors et j’irai errer,
En trébuchant dans les bosquets de néons.
Tes doigts tissent des prestes minarets,
S’exprimant dans des alphabets secrets.
J’allume une autre cigarette,
J’apprends à oublier, j’apprends à oublier,
J’apprends à oublier, j’apprends à oublier.
Bon, la pendule dit qu’il est l’heure de fermer, maintenant ;
Je sais qu’il faut que je m’en aille, maintenant ;
J’aimerais vraiment rester ici toute la nuit,
Toute la nuit, toute la nuit.