avril 4, 2024

LA GRENOUILLE DE LA PAIX

Il y a du sang dans les rues, c’est jusqu’à mes chevilles (elle est venue)
Du sang dans les rues, c’est jusqu’au genou (elle est venue)
Du sang dans les rues, la ville de Chicago (elle est venue)
Le sang monte, il me suit
Pensez à l’aube
Elle est venue, puis elle s’en est allée
La lumière du soleil dans ses cheveux
Le sang dans les rues se transforme en un fleuve de tristesse (elle est venue)
Du sang dans les rues, c’est jusqu’à ma cuisse (elle est venue)
Oui, la rivière coule rouge le long des jambes d’une ville (elle est venue)
Les femmes pleurent et les rivières pleurent (elle est venue)
Elle est venue en ville, puis elle est repartie en voiture
La lumière du soleil dans ses cheveux
Les Indiens éparpillés sur la route de l’aube saignent
Des fantômes envahissent l’esprit fragile de la coquille d’œuf du jeune enfant
Du sang dans les rues de la ville de New Haven
Le sang tache les toits et les palmiers de Venise
Sang dans mon amour dans le terrible été
Soleil rouge sang de Fantastic L.A.
Le sang hurle dans son cerveau alors qu’ils lui coupent les doigts
Le sang naîtra dans la naissance d’une nation
Le sang est la rose d’une union mystérieuse
Il y a du sang dans les rues, ça me monte jusqu’aux chevilles
Du sang dans les rues, ça me monte jusqu’au genou
Du sang dans les rues, la ville de Chicago
Le sang monte, il me suit

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *